Le téléphone (2006)

Construit autour de la toile "Le téléphone soir" peinte en 1997, Bernard Bouin peint en 2006 cet ensemble de trois toiles.

L'ensemble sera présenté en 2009 à la Galerie Saint Firmin à Lyon.

Peintures

Autres "Ensembles"

Le miroir (2005)

Cet ensemble de quatre peintures, « Le miroir, 2005 » de 65 x 50 cm peintes en septembre 2005, reprend plus simplement l'idée du miroir évoqué en 2004 avec l'ensemble des quatre diptyques de l'exposition du Musée de Mons: "Le temps suspendu".

Peintures

Autres "Ensembles"

Musée des Beaux Arts de Mons – Belgique, 2005

Le temps suspendu

Préface du catalogue de l’exposition « Le temps suspendu » Musée des Beaux Arts  Mons ( Belgique) – Michel De Reymaeker Conservateur en chef des Musées communaux de Mons .

Contrairement aux apparences, pour Bernard Bouin le sujet n’est que prétexte et, si tout ce qui touche l’humain lui importe, il n’est ni portraitiste, ni peintre de nus…Non ! Si Bernard BOUIN est figuratif, c’est que la figure, bien plus que l’image, l’interpelle. S’il est figuratif, c’est qu’il est d’abord peintre. Ce qui pousse Bernard Bouin à peindre, c’est donc la peinture elle-même et ses possibilités d’existence : au-delà du sujet – et non par lui, comme d’aucuns pourraient le croire – ce sont les conditions mêmes qui permettent l’apparition des formes qui attirent, inspirent et mobilisent l’artiste.

Comment – et pourquoi – suspendre le temps qui, toujours, inexorablement, s’écoule pour inscrire des formes dans la stabilité fictive, et souvent étrange, d’un rêve d’éternité riche de promesses déjà accomplies ?

Comment – et à quelles fins – organiser des surfaces susceptibles non seulement d’accueillir ces formes, mais surtout de les faire émerger et de les exalter ?

Comment – et pourquoi – construire un espace aux teintes et lumières irréelles, qui soulignent la distance, d’ailleurs revendiquée, entre le sujet dans sa réalité concrète et le sujet dans sa représentation peinte ?

Comment – et pourquoi – recourir tantôt à la ligne claire, tantôt au dessin pictural, ici au tracé incisif et précis, là à une écriture nerveuse et fouillée ?

Ces interrogations, qui sont d’incessantes oscillations entre des pôles apparemment opposés, Bernard Bouin se les pose parce que, inlassablement, il cherche à concilier et à exprimer en un seul mouvement, en une œuvre unique, le monde visible et le monde spirituel, le concret et le mental…

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Les quatre saisons (4ème série, 2004) – Le miroir

En 2004, Bernard Bouin entreprend un ensemble de quatre diptyques de dimension 130 x 194 cm « Le miroir-Les Saisons, 2005».
Dans ces quatre Diptyques, présentés sans la cadre d'une exposition « Le temps suspendu » organisée en 2005 par le Musée des Beaux Arts de Mons (Belgique) à la Salle Saint Georges, le miroir nous « renvoie » la lumière des différentes saisons.

Dans ces peintures, le miroir dialogue avec le canapé vert, la séparation des diptyques jouant elle-même son rôle dans la représentation. C'est au cours du travail de ces 4 diptyques qu'il découvre « Catherine's Room » de l'artiste américain Bill Viola qui exprime la même recherche.

C'est une réflexion sur le sens de la vie, réflexion marquée par la notion du temps allant du printemps à l'hiver en interrogeant aussi l'Histoire de la Peinture et le Passé à travers une évocation de l' Annonciation (Fra Angelico Cloître San Marco Florence) dans le diptyque printemps et de La Vierge à l' Enfant (Piero Della Francesca Brera Milan) dans celui de l'Eté.

Le printemps évoque le rêve, le songe, les désirs, l'été, la plénitude. L' automne exprime la fuite du temps et le poids de la mémoire des choses vécues. L'hiver est comme une absence habitée.

Quatre diptyques 130 x 194 cm huile sur toile

Poème d’Alphonse de Lamartine (1790–1869) « Le Lac » (1820) – Extraits

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Printemps

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

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Eté

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons !

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Automne

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

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Hiver

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

 

Le Lac est le dixième poème du recueil de 24 poésies nommé Les Méditations poétiques de Alphonse de Lamartine (1790-1869) publié en 1820.

Le Lac de Lamartine est le poème immortel de l'inquiétude devant le destin, de l'élan vers le bonheur et de l'amour éphémère qui aspire à L'Éternité.

 

 

Vidéo

Autres "Ensembles"

Les heures du jour (2004)

Bernard Bouin crée en 2004 un ensemble de trois diptyques (dimension 130 x 194 cm), évoquant « les heures du jour ».

« Matin » illustre  les peurs de l'enfance devant l'immensité du monde mais aussi l'émerveillement  devant sa beauté,
« Midi », la lumière intérieure de la femme qui pense à sa maternité prochaine,
« Soir », l'inquiétude métaphysique.

Cet ensemble sera exposé à la Galerie Visconti à Paris en Octobre 2005

Peintures

Autres "Ensembles"

Les deux quais

Le quai (2004)

Dans l'ensemble "Le quai, 2004", construit autour de la toile « les deux quais » de l'exposition « Silences et Réalités » Musée des Beaux Arts de Vannes 2003, Bernard Bouin reprend le sujet de âges de la vie.

La première toile parle de « l'enfance »,

La deuxième de la « rencontre »,

La troisième évoque deux mondes qui se séparent « les deux quais »,

La quatrième « nocturne », l'aube ou le crépuscule ?

 

Peintures

  • L'enfance
  • La rencontre
  • Les deux quais
  • Nocturne

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