Galerie Vanaura – Versailles, 2012

« La lumière de l’instant »

Dans ses œuvres, il capte la lumière de l’instant, qu’il s’agisse de paysages, de natures mortes ou de portraits. Il accapare l’essence de la journée, de la nuit et l’appose comme une partition musicale sur sa toile. Il développe une intériorité propice à l’abandon de chaque être. Quand les formes se cachent, la lumière surgit, le plein et le vide se succèdent. Chacune de ses œuvres est réalisée en plusieurs dynamiques sensorielles lumineuses : la lumière de l’instant.

Cette émergence lumineuse est l’élément fédérateur de ces compositions que notre regard identifie immédiatement dans un silence intérieur accordé à la simplicité des images. D’emblée elles s’imposent à nous comme des résurgences de formes connues. Dans l’opacité du visible s’est glissée l’évidence d’une plénitude. Face à la réalité objective, la lumière métamorphose, dans sa volonté de distance, l’apparence des choses, jusqu’à n’en garder que ses aspects sensoriels.

Lydia Harambourg, critique d’art, février 2003.

Galerie Art Expo – Moulins, 2011

« Le temps suspendu »

« Le langage pictural de Bernard Bouin s’inscrit dans la lignée de peintres aussi éclectiques que Piero Della Francesca, Giotto, Poussin, Balthus et Hopper. Pourtant cette filiation n’est pas anodine puisque ces artistes ont dépassé la simple représentation réaliste des modèles et le la nature pour donné un sens caché à chaque tableau.

Bernard Bouin peint des scènes familières, reconnaissables au premier regard mais qui suscitent pourtant l’étrangeté. Une force d’attraction mystérieuse s’échappe de chacune de ses oeuvres pourtant si objectives

Eglantine Lebacq , attachée scientifique Musée des Beaux Arts de Mons ( Belgique)

Galerie de l’Europe – Paris, 2011

[…] Pour les savants, l’aube et le crépuscule sont un seul phénomène et les grecs pensaient de même, puisqu’ils les désignaient d’un mot que l’on qualifiait autrement selon qu’il s’agissait du soir et du matin…

…Le lever du jour est un prélude, son coucher, une ouverture qui se produirait à la fin au lieu du commencement comme dans les vieux opéras…Mais, de la suite du jour, l’aurore ne préjuge pas…

…Pour le coucher du soleil, c’est autre chose; il s’agit d’une représentation complète avec un début, un milieu et une fin. Et ce spectacle offre une sorte d’image en réduction des combats, des triomphes et des défaites qui se sont succédé pendant douze heures de façon palpable, mais aussi plus ralentie. L’aube n’est que le début du jour ; le crépuscule en est une répétition.

… Il y a deux phases bien distinctes dans le coucher du soleil. Au début, l’astre est architecte. Ensuite seulement (quand les rayons parviennent réfléchis et non plus directs) il se transforme en peintre. Dès qu’il s’efface derrière l’horizon, la lumière faiblit et fait apparaître à chaque instant des plans  plus complexes.

…Rien n’est plus mystérieux que l’ensemble des procédés toujours identiques, mais imprévisibles, par lequel la nuit succède au jour. Sa marque apparaît subitement dans le ciel, accompagnée d’incertitude et d’angoisse.

Extraits de « Tristes Tropiques ». Claude Lévi-Strauss.

 


Les rencontres de la chardière

CHANTONNAY (Vendée)

13 - 14 & 15 mai 2011

L ' OE I L    E C O U T E

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L'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art

PEINTURE / MUSIQUE / ECRITURE

ECHOS        &        RESONNANCES

Ut pictura..               Ut musica...

 

FABIENNE ET PHILIPPE ROY

seraient heureux de vous recevoir  les 13 - 14 & 15  mai

Vernissage le 13 mai à partir de 18 h

en compagnie :

BERNARD BOUIN - Artiste peintre

BRUNO COCSET - Violoncelliste

BERTRAND CUILLER - Claveciniste

OLIVIER BOUIN - Vidéaste

...Et cette musique s'installe, au plus près du silence de midi tapi dans les grands arbres.

Alors affleure, tremblotante, une certitude : il y a un autre monde et il se trouve ici ( Ph. Roy - Extraits)

PROGRAMME EXPO & CONCERTS

Peintures de Bernard Bouin

"Natures silencieuses"

Vendredi 13 mai : vernissage à partir de 18 h.

Samedi 14 mai : ouverture de 15 h à 22 h.

Dimanche 15 mai : Ouverture de 11h à 20 h.

Cette peinture a le pouvoir d'arrêter le temps ; et voilà le résultat sur la toile : le vide, le silence, l'absence de mouvement, les ombres figées d'une lumière qui ne connaît pas sa source. Oeuvre  d'une exemplaire nudité mais qui a cette puissance de suggestion, de révélation du "presque rien" qui devient tout; L'étrange c'est que l'illusion du tableau fascine au point de nous convaincre qu'elle est toute intériorité.

( Ph Roy - Extraits)

Concerts

"Les couleurs du Baroque"

Samedi 14 mai

18h. : "Voyage en Italie"

Pièces pour violoncelle et Clavecin de Frescobaldi, Gabrielli, Vivaldi et J.S Bach.

21 H 30 : Pièces anglaises pour clavecin de William Byrd, John Bull et Thomas Tomkins.

Dimanche 15 mai

11 h : "Chemins de solitude"

Pièces pour violoncelle seule de Vitali, Dall Abacco et J.S Bach.

16 h : "L' Europe nomade : musiciens voyageurs"

Pièces pour violoncelle et clavecin de Géminiani, Barrière, Scarlatti et Dall' Abacco

Vidéo de l'Installation du Chant du Jour
d 'Olivier Bouin et des Basses Réunies

Participation forfaitaire demandée : 5 euros

Confirmez, si possible avant le 5 mai , votre présence au vernissage et /ou à un ou plusieurs concerts par tél 06 07 87 79,

mail royphil85@yahoo.fr ou courrier Philippe .Roy  - BP 54 - 85 111 Chantonnay ( nombre de places limité)

A propos du chant du jour

Chardin au Musée du Prado – Madrid

Du 1 mars au 29 mai 2011

J’étais invité le 28 Février par Pierre Rosenberg au vernissage de l’exposition consacrée à Jean-Siméon Chardin (1699-1779) au Musée du Prado, après son passage au Palazzo dei Diamante de Ferrare (Italie).

Pierre Rosenberg, Directeur honoraire du Musée du Louvre est le commissaire de ces deux expositions.

J’ai rencontré pour la première fois Pierre Rosenberg au printemps 1995 au cours d’une exposition personnelle que je présentais à La Galerie Visconti. Il y était exposé ma première série sur les saisons réalisée dans l’esprit des « Quatre saisons » de Nicolas Poussin (Musée du Louvre). A cette époque, il était Président Directeur du Musée du Louvre et venait de faire une rétrospective sur Nicolas Poussin au Grand Palais à Paris.

La scénographie de l’exposition Chardin au Prado met en valeur la qualité de silence de cette peinture : un agencement de petites salles successives, une ambiance intimiste et les peintures présentées dans un accrochage assez aéré. Ainsi une toile sur un seul panneau  lui donne une présence et une respiration remarquable.

A la fin de l’exposition j’ai eu le plaisir de voir, sur un même mur, trois natures  mortes parmi celles que je préfère et dont j’ai les reproductions en permanence dans mon atelier. (voir photo ci dessous)

Un mur de l'atelier de B.Bouin

Après le  vernissage, Pierre Rosenberg nous a demandé (Claudine m’accompagnait) ce que l’on pensait de l’accrochage. Il s’inquiétait aussi de l’accueil que ferait le public espagnol à cette très belle exposition….

Aucune exposition n’avait été consacrée auparavant en Espagne à Chardin. L’œuvre de ce maître incontesté de la nature morte et des scènes de genre est pratiquement inconnu du grand public espagnol. Les 57 tableaux choisis parmi une production peu abondante (un peu plus de 200 répertoriés) donnent une idée de son oeuvre. Onze ont été prêtés par le Musée du Louvre. Les trois  peintures de Chardin existant en Espagne sont exposées au Musée Thyssen à Madrid.
Bernard Bouin – avril 2011

Hôtel de Limur – Vannes (2010)

Cette installation se présente sous deux formes :

A l'Hôtel de Limur: des enregistrements musicaux diffusés en écho des peintures,

A l'Auditorium des Carmes: un concert dans lequel Bruno Cocset et les Basses Réunies ont développé ces séquences musicales devant une vidéo réalisée par Olivier Bouin.

C'est aussi une réflexion entre la forme vivante et sa reproduction : peintures et enregistrements musicaux  dans la partie exposition et, durant le concert, musique vivante face à une  vidéo réalisée avec la matière picturale de chaque tableau.

 

Cet évènement, organisé par la Ville de Vannes, qui a eu lieu à l'Hôtel de Limur du 7 Août au 17 Octobre 2010 et l' Auditorium des Carmes les 7 et 8 octobre 2010, a connu un très grand succès :

- 19500 visiteurs à l'Hôtel de Limur.

- 500 spectateurs à l'Auditorium des Carmes.

 

Bruno Cocset et son ensemble Les Basses Réunies ont développé  les séquences musicales diffusées pendant l’exposition dans le cadre d'un concert à l’Auditorium des Carmes devant la vidéo d'Olivier Bouin.

 

A propos du « Chant du jour »

Galerie de la Sirène – Le Mans, 2010

Bien qu’elle traverse la nuit, la peinture de Bernard Bouin est une peinture de l’aube dans la mesure où elle est ce retour de confiante clarté où lentement reparaît ce qui avait été englouti.

Cette peinture est de celles qui s’abritent dans un mystère dont elle ne consent à livrer que des éclats feutrés, jamais les clés ».
[Philippe Roy – Octobre 2010]

www.bernardbouin.com

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Galerie de l’Europe « Rivages » – Paris, 2010

La peinture intemporelle et énigmatique de Bernard Bouin par Agnès Lecompte.

L’exposition actuellement présentée à la Galerie de l’Europe sur l’œuvre de cet artiste et intitulée « Rivages » met l’accent sur des compositions situées en bord de mer.

Les paysages figurant des étendues marines vues de terre , une clôture délimitant ces deux zones distinctes, laissent une place importante au ciel peint dans des nuances variées et sont déclinés à toutes les heures du jour et de la nuit.

Du bleu pastel au bleu foncé des clartés fluorescentes s’inscrivent sur le tableau, mais cette luminosité a parfois des accents électriques et blafards rasant la surface du sol et donnant l’impression de se perdre dans l’immensité calme des eaux.

Rarement, des personnages occupent l’espace de la toile dans ce clair-obscur peu propice à l’agitation humaine, d’autres productions de ce créateur traduisent des moments plus précis de l’existence des êtres, évoquant parfois l’attente, le manque, la solitude, le bonheur ou même la mort.

Des sentiments complexes et subtils peuvent en effet naître à l’observation de ces images souvent troublantes par leur simplicité comme si le peintre cherchait à suggérer une présente immatérielle.

Dans le cadre de cet événement pictural, les tableaux de l’infini de l’océan qui rejoint la ligne d’horizon dans une atmosphère diurne ou nocturne permet de contempler le monde de tous les possibles enveloppé d’un certain mystère.

Il sous-tend toute vie consciente même s’il est dans ces images maritimes limité et coupé, traversé par ces palissades structurant l’ensemble qui démarquent en quelque sorte deux univers, l’un peut être visible et l’autre accessible par la réflexion ou

une pensée plus métaphysique.

Art Gazette international Octobre 2010.

www.bernardbouin.com

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Galerie de l’Europe
55 rue de Seine
Paris 75006

Auditorium des Carmes: Concert de Bruno Cocset et les Basses Réunies

Cet évènement, organisé par la Ville de Vannes, qui a eu lieu à l'Hôtel de Limur du 7 Août au 17 Octobre 2010 et l' Auditorium des Carmes les 7 et 8 octobre 2010, a connu un très grand succès :

- 19500 visiteurs à l'Hôtel de Limur.

- 500 spectateurs à l'Auditorium des Carmes.

Cette installation se présente sous deux formes :

A l'Hôtel de Limur: des enregistrements musicaux diffusés en écho des peintures,

A l'Auditorium des Carmes: un concert dans lequel Bruno Cocset et les Basses Réunies ont développé ces séquences musicales devant une vidéo réalisée par Olivier Bouin.

C'est aussi une réflexion entre la forme vivante et sa reproduction : peintures et enregistrements musicaux  dans la partie exposition et, durant le concert, musique vivante face à une  vidéo réalisée avec la matière picturale de chaque tableau.

 

Concert de Bruno Cocset et les basses réunies

LES BASSES REUNIES

  • Bruno Cocset : Alto, ténor de violon, violoncelle & direction
  • Emmanuel Jacques : Ténor de violon & violoncelle
  • Mathurin Matharel : Violoncelle
  • Bertrand Cuiller : Clavecin & orgue
  • Richard Myron : Contrebasse

Aube

concert-aube-vitali

 

1. J.S Bach : Choral « Nun Komm, der Heiden Heiland » BWV 659

Alto "a la bastarda" – Orgue – Contrebasse

L’aube, passage entre les ténèbres et la lumière : de l’immobile, de l’inertie des matières au frémissement imperceptible de la vie…

Insondable, l'eau semble profonde et épaisse tel un magma. Peu à peu la lumière lui donne vie, l'allège, la fluidifie et lui permet ainsi le dialogue avec l'air : une nouvelle alliance qui bientôt se confronte à la roche dans le jeu d’une rencontre âpre et éternelle.

J.S. Bach, intemporel, si proche de nous, une alchimie du divin et de sa rencontre avec la matière… et le profondément humain.

 

2. Domenico Gabrielli - Bruno Cocset : Ricercare n°7

Alto & ténor de Violon - Orgue

 

3. Giovanni Battista Vitali : Passacaille

Violoncelle - Contrebasse - Orgue

Midi

concert-gabrielli

 

1. Domenico Gabrielli : Sonate en la (1687)

Alto "a la bastarda" - Clavecin

La lumière jaillit instantanément, tout est mouvement, rythme.

Les formes sont courtes et propices aux changements.

L’humeur est légère, on ne s’attarde sur rien, tel l'oiseau qui virevolte de branche en branche.

Bologne fin 17ième, musique « neuve », fraîche, qui nous dit avec des mots simples la joie, la vie, le plaisir de se jouer de la gravité.

 

2. Giuseppe Jacchini : Sonate en la

 

3. Giuseppe Jacchini : Sonate en sol

Violoncelle - Clavecin - Contrebasse

Crépuscule

concert-frescobaldi

 

1. Girolamo Frescobaldi : Canzone Vigesimaquarta (Rome 1628 et Venise 1635)

Ténor de violon, Basses de violon, Contrebasse, Théorbe, Orgue, Clavecin

Le ton est grave, les matières opacifiées, densifiées, et, si la vie s’est complexifiée, elle en est, par le mouvement qu'elle y imprime, toujours le maître.

De cette vie tortueuse et riche sont nés la sérénité, la puissance intérieure, la profondeur, la lucidité dans l’acceptation du temps qui passe : ni fatalité, ni résignation… et une vigueur bien présente qui nous conduit encore au paroxysme !

En écho, Frescobaldi, maître des formes et des contrepoints et qui se joue du temps, avec force, en homme mûr.

 

2. Girolamo Frescobaldi : Canzone Quinta à 3

 

3. Girolamo Frescobaldi : Canzone Undecima a Due Canti

 

4. Girolamo Frescobaldi : Canzone Quinta à 4

Nuit / Chaos

concert-geminiani

 

1. J.S Bach : Suite n°5 pour violoncelle seul BWV 1011 - Prélude

 

2. Francesco Geminiani : Tendrement

Ténor de violon - Violoncelle - Contrebasse  - Clavecin

 

3. J.S Bach : Suite n°5 pour violoncelle seul BWV 1011 : Sarabande*

Un retour aux sources, grave, ancré, qui par la magie d'une danse lente se transforme en élévation.

Un regard sans détour sur le passé, le présent et sur demain, l'abyme, mort ou chaos nourri d'espérance.

Une oscillation du temps, le temps suspendu.

J.S. Bach, ici entre abstraction et miroir de l'âme.

 

Enregistrements musicaux diffusés devant les peintures à l'Hôtel de Limur
Textes de Bruno Cocset

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