Galerie Visconti – Paris, 2001

Silence on peint

« Silence on peint  » semblent murmurer les femmes des tableaux de Bernard Bouin. Dans un univers de douceur où le temps se fige, l’artiste nous fait profiter de l’ultime instant  d’une lueur, d’une nuit ou d’un crépuscule. Il excelle aussi  dans  l’art de poser une ombre qui favorise la blancheur d’un mur, d’une nappe ou d’une boule d’hortensia. Dans la peinture du  » divin  » Bernard, il n’y a pas de revendications seulement  quelques réflexions et bien sûr des références. On pense à Poussin, Hammershoi, Manet, Seurat, Balthus et Hopper,  qui tous, ont voulu arrêter le temps, réinventer la lumière, forcer les tons  et  demander  l’impossible à leur palette.

Que dire de plus ? tout. Bernard Bouin est un peintre comme on les aime. Il s’intéresse aux autres,  s’émerveille devant un citron, une route qui longe l’océan, et s’émeut parfois de la mort d’une fleur.  L’humanité qui  se dégage au fil des toiles, me rappelle un poème oublié de René Char : « fruit de l’erable envolé ton futur est un autrefois« .

Avec l’oeuvre  de  l’ami Bouin, le futur devient mélancolie et l’autrefois  se traduit dans l’immortalité de son pinceau.

[ Catalogue de l’exposition Septembre 2001 – Loïc Stavridès ]

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Galerie Visconti – Paris, 1999

Une peinture de silence

C’est une peinture de silence que nous offre cet artiste dont  les expositions régulières ne sont jamais répétitives. Aujourd’hui un ensemble de natures mortes et de paysages nous murmure une mélodie retenue.

Car il s’agit bien de cela, d’un art en suspension, arrêté jusqu’à l’oubli de lui-même.

Un dessin  minutieux circonscrit  les formes sur lesquelles la lumière glisse imperceptiblement. Les objets simples, apparaissent dans une sorte d’apesanteur qui en  accentue le rayonnement lumineux. On retrouve cet  équilibre naturel dans les paysages  imprégnés d’une calme qui invite à la contemplation.  Il y a là une vision  du monde  empreinte de  ferveur et  même d’un élan mystique pourrait-on dire.

Bernard  Bouin aspire à nous faire partager les  rapports  secrets qui se tissent entre les choses et nous.

[ Gazette Hôtel Drouot 1er Janvier 1999 – Lydia Harambourg ]

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Galerie Visconti – Paris, 1998

« Pièges de lumières »

S’il m’est arrivé d’utiliser l’adjectif de mystique à propos de la peinture de ce bel artiste né en 1945,  c’est surtout en raison du fait qu’il y a toujours  chez  Bouin   » une lumière qui vient d’en haut », au sens propre comme au sens figuré. Ce double combat qu’il mène pour et contre la lumière depuis bien des années déjà constitue le principal  attrait  des  oeuvres de ce peintre  chez qui la figuration n’est qu’un code convenu du réel. Pièges de lumière fut le titre d’un fameux ballet dont Philippe Hériat signa l’argument. Ce pourrait être  le titre générique  des oeuvres rassemblées ici. Bien que  toutes ces dernières  soient exécutées  dans une matière lisse, Bouin, par le jeu de la dégressivité de l’application de la touche,  arrive à nous faire passer  » physiquement  » du matiérisme de l’ombre à l’esprit de la clarté, à exprimer l’irréel et le mystère par cette mise en lumière de la réalité.

[ Gazette Hôtel Drouot 20 Mars 1998 – Marc Hérissé ]

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Galerie Visconti – Paris, 1997

Les voix du silence

S’il est vrai que le travail pictural de cet artiste  est constamment axé sur la lumière,  il m’apparaît cette année que cette nouvelle lumière qui hante ses  toiles est   » une lumière venue  d’en haut, une lumière venue d’ailleurs « avec tout ce que cela implique de mystique même  si certaines  des oeuvres  peuvent dégager  une troublante  sensualité ou  un délicat érotisme tendre.

Bouin sait nous faire entendre les voix du silence.

[ Gazette Hôtel Drouot 7 Mars 1997 – Marc Hérissé ]

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Galerie Visconti – Paris, 1996

Les toiles de Bernard Bouin à Paris dans la Galerie Visconti, en Février 1996

Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Visconti à Paris, en Février 1993.

Le mystère de Bernard Bouin

X dans une équation symbolise toujours l’inconnue. Et ce qui m’a pour la première fois frappé chez cet artiste dont j’apprécie tant le travail,  c’est qu’à son insu, un très grand nombre de ses oeuvres soient composées,  tant à l’horizontale, qu’à la verticale, à partir d’une structure en forme de X précisément.  J’y vois superstitieusement comme un signe secret au sein d’une oeuvre qui exerce une puissante attraction par son mystère.  Il se passe apparemment peu de choses dans les toiles de Bouin et  pourtant ces dernières nous interrogent.  Dirai-je aussi qu’au sein de ces éclairages dorés, la matière fine et douce comme une peau, raffinée, où affleurent des transparences, est d’une superbe matité.

Gazette Hôtel Drouot 23 Février 1996 – Marc Hérissé

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Galerie Visconti – Paris, 1995

Les quatre saisons de Bernard Bouin à Paris, rue de seine, galerie Visconti.

Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées rue de Seine dans la Galerie Visconti à Paris, en Février 1995.

Les quatre saisons de Bernard Bouin par Marc Hérissé

…Quatre grandes toiles sur le thèmes des saisons dominent cette nouvelle exposition de l’artiste. Elles témoignent une fois de plus de son sens presque animal de la lumière. Mais ici le peintre sait exprimer toutes les lueurs du jour: éclairage rasant du matin pour le printemps, soleil abrupt de midi pour l’été, ombres roses du soir pour un contre jour d’automne, ou encore, pour l’hiver, mystère de la nuit dont il connaît si bien les sortilèges.

Gazette Hôtel Drouot 24 Février 1995 – Marc Hérissé

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Galerie Visconti – Paris, 1994

Exposition de Bernard Bouin – Paris, Mai 1994

Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Visconti à Paris, en Mai 1994.

Gazette Hôtel Drouot – Marc Hérissé

Il me semble que cette année, Bouin est en train de prendre un tournant dans la mesure où, parfois il élude la représentation de la source lumineuse, pour ne plus s’appliquer qu’à l’essence même de la lumière. C’est le cas notamment dans plusieurs triptyques aux surprenantes solutions de continuité, dans lesquels les intervalles noirs font appel à la fois à la logique ou à l’imaginaire. Bouin a trouvé là une belle voie qu’il devrait continuer à explorer.

Gazette Hôtel Drouot 13 Mai 1994 – Marc Hérissé

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Galerie Visconti – Paris, 1993

Gazette Hôtel Drouot par Marc Hérissé

La lumière, qui envahit les toiles veloutées de Bernard Bouin, est le plus souvent artificielle. Et si elle est parfois diurne, elle n’est pas pour autant naturelle ou réaliste. Il y a du symboliste chez ce peintre qui, dans ses sujets, s’interroge aussi bien sur la solitude que sur l’incommunicabilité. Dans le filigrane de ces oeuvres attachantes, discrètes et silencieuses: une réflexion sur l’absurdité de l’univers.

[ Gazette Hôtel Drouot 26 Février 1993 – Marc Hérissé ]

 

Les toiles présentées ci-dessous ont été exposées dans la Galerie Visconti à Paris, en Février 1993.

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