Galerie Vanaura – Versailles, 2012

« La lumière de l’instant »

Dans ses œuvres, il capte la lumière de l’instant, qu’il s’agisse de paysages, de natures mortes ou de portraits. Il accapare l’essence de la journée, de la nuit et l’appose comme une partition musicale sur sa toile. Il développe une intériorité propice à l’abandon de chaque être. Quand les formes se cachent, la lumière surgit, le plein et le vide se succèdent. Chacune de ses œuvres est réalisée en plusieurs dynamiques sensorielles lumineuses : la lumière de l’instant.

Cette émergence lumineuse est l’élément fédérateur de ces compositions que notre regard identifie immédiatement dans un silence intérieur accordé à la simplicité des images. D’emblée elles s’imposent à nous comme des résurgences de formes connues. Dans l’opacité du visible s’est glissée l’évidence d’une plénitude. Face à la réalité objective, la lumière métamorphose, dans sa volonté de distance, l’apparence des choses, jusqu’à n’en garder que ses aspects sensoriels.

Lydia Harambourg, critique d’art, février 2003.

Les commentaires pour cette publication sont clos.