Exposition « Mais toute joie veut l’Eternité »

A Paris, Mairie du 6e arrondissement (75006).

C’est un voyage entre poésie, musique et peintures que Bernard Bouin propose dans cette exposition à Paris.

L’exposition débute par la toile intitulée « Le Voyageur et son ombre »  2022 – 114 x 162 cm qui fait référence à l’aphorisme 295 de Friedrich Nietzsche « Et in Arcadia Ego » et la toile du même nom Nicolas Poussin du Musée du Louvre.

Dans la salle de l’exposition, le spectateur sera invité, devant les œuvres accrochées aux cimaises, à un parcours musical sous forme de vidéos.

 

Vernissage de l’exposition

Jeudi 8 septembre à 18 heures

Dates de l'Exposition

Du 5 septembre au 1er octobre 2022

Entrée libre

Du lundi au vendredi de 10H30 à 17h. Le samedi de 10h à 12h

 

« La joie plus profonde que la peine.

Mais toute joie veut l’Éternité,

Veut la profonde Éternité ! »

Le Chant d’ivresse d’Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche

Correspondances poétiques et musicales.

 

 

Interview de l’exposition par « CHERCHEURS D’ART » – BFM PARIS

Avec Nicolas Poussin,

Friedrich Nietzsche, Alphonse de Lamartine, Stéphane Mallarmé, Allan Edgar Poe, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Victor Hugo, Michel de Montaigne,

Gustav Mahler, Claudio Monteverdi, Christoph Willibald Gluck, Antonio Vivaldi et Claude Debussy.

 

C’est un voyage entre poésie, musique et peintures que Bernard Bouin propose dans cette exposition à Paris.

En effet depuis la création en 2010 avec son ami le violoncelliste Bruno Cocset de l’installation peinture-musique « Le Chant du jour », Bernard Bouin continue ce travail original de correspondances entre peinture, musique et poésie avec de grandes séries aux références mythologiques et poétiques.

 

L’exposition débute par la toile intitulée « Le Voyageur et son ombre »  2022 – 114 x 162 cm qui fait référence à l’aphorisme 295 de Friedrich Nietzsche « Et in Arcadia Ego » et la toile du même nom Nicolas Poussin du Musée du Louvre.

« Et in Arcadia ego » est le titre d’un tableau de Nicolas Poussin du Musée du Louvre. C’est aussi le nom de l’aphorisme 295 de Friedrich Nietzsche « Le voyageur et son ombre » écrit en décembre 1879 dont voici l’extrait final : « Il fallait sentir (empfinden) comme Poussin et son élève : à la fois d’une façon héroïque et idyllique. – Et, c’est ainsi que certains hommes ont aussi vécu, ainsi qu’ils se sont continuellement (dauernd) sentis dans le monde, qu’ils ont senti le monde en eux (in der Welt und die Welt in sich gefühlt), et parmi eux l’un des plus grands hommes qui soient, l'inventeur (Erfinder) d'une façon de philosopher héroïque et idyllique tout à la fois : Epicure.

Dans la salle de l’exposition, le spectateur sera invité, devant les œuvres accrochées aux cimaises, à un parcours musical sous forme de vidéos.

La vidéo de l’exposition (32’57)

La vidéo commence par un long chant de Kathleen Ferrier : « O Mensch » de Gustav Mahler 3e Symphonie évoquant le Chant de Minuit de Zarathoustra de Friedrich Nietzsche (2013) puis le Lamento d’Arianna de Claudio Monterverdi (Ariane à Naxos 2021) et la Plainte d’Orphée de Christoph Willibald Gluck (ensemble de 2 peintures autour de la copie en noir de blanc de la toile «  Orphée et Eurydice » de Nicolas Poussin du Musée du Louvre – 2018.

Cet hommage à Nicolas Poussin se poursuit avec « Miroir des Saisons 2005 » mis en résonnance avec des concertos d’Antonio Vivaldi interprétés par le violoncelliste Bruno Cocset et son ensemble les Basses réunies.

Les peintures et la musique sont mises en correspondance avec des extraits du poème « Le Lac » d’Alphonse de Lamartine évoquant la fuite du temps.

Également diffusé, un extrait de la vidéo du Corbeau d’Allan Edgar Poe (2015) avec le texte original et ses allitérations musicales dans la traduction de Stéphane Mallarmé. Puis un extrait de la vidéo de l’Après midi d’un faune de Stéphane Mallarmé avec le prélude de Claude Debussy (2014) pour finir ce parcours musical.

A l’étage, des toiles de rochers et de mers nocturnes et un ensemble de cinq peintures en bord de mer à Carnac évoquant la course toujours recommencée du soleil du crépuscule à l’aurore et le mythe d’Orphée selon Stéphane Mallarmé. Paysages au fil des saisons, natures mortes ou silencieuses et quelques stèles de Carnac évoquent aussi les vanités et l’Ecclésiaste.

Une exposition de 56 peintures, couvrant la période 2002 à 2022.

Très souvent, chez Bernard Bouin, la figuration est nocturne mais toujours porteuse de rêve et de mystère.  Au fur et à mesure, Bernard Bouin cherche ainsi à définir, les paramètres d’une représentation qui convienne à sa quête de sens.

 

« Bernard Bouin porte à son comble le message de la peinture, qui ne doit rien qu’à elle-même. Née de sa propre lumière, de sa force suggestive, de ses coloris tout aussi translucides, son œuvre est pénétrée de silence et d’immobilité dans une époque si agitée et si bruyante. Sa peinture est en quête d’elle-même, accordée aux lois de l’harmonie qui ordonnent l’univers ».

Lydia Harambourg historienne et critique d’art.

Extraits du Livre « Bernard Bouin Peintures du réel au mystère » Edition El Viso Madrid/Paris 2019.

 

Rencontres avec Bernard Bouin

  • Vendredi 9 septembre à 11h
  • Vendredi 16 septembre à 15h avant le concert.
  • Vendredi 23 septembre à 11h
  • Vendredi 30 septembre à 11h

 

 

Concert le vendredi 16 septembre

Salle des Fêtes à 17 heures.
En écho, dans un concert intitulé "Miroirs", ses amis les violoncellistes Emmanuel Jacques et Bruno Cocset joueront des sonates de Francesco Geminiani et de Jean-Baptiste Barrière. Bruno Cocset et Emmanuel Jacques ont aussi en commun leur passion pour la peinture et leur rencontre avec Bernard Bouin, source d’inspiration et de projets où musique et peinture se mêlent, communiquent, s’interpellent…

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